Mon enfant, il t'arrive de penser que je ne te comprends pas, ou que je ne t'aime pas. Et pourtant, c'est parce que je t'aime, si je reste parfois insensible à tes prières et sourd à tes exigences. C'est parce que je t'aime et non pour te harceler, lorsque je veux savoir où tu vas, avec qui, et à quelle heure tu entreras. C'est par amour que je te demande de participer aux tâches de la maison, et de fournir de ton propre argent pour les choses que tu désires; je veux que tu deviennes autonome. C'est par amour que je te laisse voir mes joies, mes déceptions, mes chagrins et mes larmes. Que je te refuse ce que, dis-tu, tous les autres parents permettent. C'est parce que je t'aime si je devine et pardonne tes mensonges sans conséquences. C'est par amour et respect, que je t'accepte tel que tu es, sans songer à ce que je souhaiterais que tu sois. Je veux que tu comprennes combien je t'aime, et beaucoup, beaucoup plus que tu ne l'imagineras jamais.